La compagnie Theater Titanick a l’habitude des mises en scène spectaculaires. Autres composantes de son ADN, son goût pour les figures étranges, la visite, la réécriture de grands mythes ou d’histoires populaires. Pour Alice on the run elle revisite l’œuvre de Lewis Caroll.
« L’idée nous est venu progressivement. En 2015, en Allemagne, un million de personnes étrangères sont arrivées. Celles que l’on appelle les migrants. Ça a posé beaucoup de questions chez nous. Ça en a posé, aussi, dans les autres pays. Pourquoi Alice ? Parce que ça nous a rappelé leur situation. Entreprendre un voyage comme ça, seul ou avec sa famille, mais dans la contrainte, en quittant tout ce que l’on a. Être subitement confronté à des situations incompréhensibles. C’est-ce que l’on a voulu rejouer », explique Clair Howells, directrice et co-fondatrice de la compagnie Theater Titanick. "
Je ne saurais trop vous conseiller d'aller voir ce spectacle, mais à ma connaissance il n'est prochainement programmé qu'à Cologne puis à Santiago au Chili...