Jean-François Bottollier
J'ai emprunté à l'artothèque Babart (le B.a.-ba de l'art) un tableau de Jean-François Bottollier.
"Auteur compositeur en peinture, mes travaux sont résolument tournés vers la représentation figurative et l’écriture, nourri de musique Rock, de bandes dessinées, de romans policiers.
Je peins en manipulant un cocktail d’éléments : mes réalités, mes impressions, et puis du graphisme, de l’écriture, des couleurs et des techniques variées. Entre vitrail, BD et textes à chanson, je raconte des histoires en image et en mots."
Jean-François Bottollier
D'autres tableaux de Jean-François Bottollier sont disponibles à l'emprunt ou à l'achat à l'artothèque Babart encore située à Argilliers (au Tracteur - Bord Nègre) dans le Gard avant son déménagement cet été pour Saint Chély d'Apcher.
Jean-François Bottollier est un artiste Français né en 1957 à Grenoble. Il vit et travaille dans les environs de Lyon. La peinture accompagne l'homme depuis toujours. Il s'y consacre entièrement depuis une dizaine d'années, bien qu'il expose depuis un peu plus de 20 ans.
Jean-François Bottollier est un autodidacte éclairé. Ses influences sont nombreuses avec un attachement particulier pour le moyen âge qui est un des fils conducteurs tant par ses inspirations picturales, des primitifs flamands, Bosch en tête, à l'art sacré, que par ses inclinations pour une certaine démesure toute rabelaisienne.
Les autres formes d'expression artistiques sont aussi des sources d'inspirations, en particulier la musique ou la littérature. Son « maniérisme » lyrique traverse des thèmes qu'il creuse de manière boulimique, quasi obsessionnelle, prétextes à une singulière forme d'introspection.
C'est bien la nature humaine et sa condition qu'il explore comme autant d'autoportraits, de thème en thème et de toile en toile.
Ses étranges personnages, corps disproportionnés et tordus, bruts, primitifs visages de guingois, seulement différenciés par leurs attributs sexuels, sont des archétypes, des symboles. Ils sont l'expression de notre part d'animalité et de monstruosité autant que de notre beauté, notre grâce.
Ce dernier tableau fait partie d'une série de 15 toiles, de 60x60 à 120x120. réalisées comme une interprétation de l’œuvre de Modeste Mussorgski orchestrée par Maurice Ravel. (Version du Chicago Symphonic Orchestra dirigé par Carlo Maria Giulini).
Le visionnage de la vidéo ci-dessous, image et musique, permet de mieux comprendre l'ensemble de ce travail.