Ça va chauffer !!
Alors qu'on y avait Jupiter à la manœuvre, la France a été condamnée pour inaction climatique.
Et pourtant, lors de son premier mandat, il a fait la pluie et le beau temps ! L'urgence étant d'abord pour lui, d'arroser ses petits copains...
En attendant, la sécheresse s'accentue partout et ici, dans le Gard, toujours aucune prévision de pluie dans les dix prochains jours !
Mais, il parait que tout va changer ! Il nous l'a dit : Jupiter, c'est fini !
Maintenant c'est Vulcain qui dirige.
Alors, ne soyez pas étonnés : ça va chauffer !!
Canicule dans le Gard : "Si ça continue comme ça, l'été 2022 sera plus chaud que celui de 2003 qui était hors norme".
Les prévisions sont claires : à partir de ce jeudi, le mercure pourrait à nouveau approcher ou franchir la barre des 40°C dans les plaines gardoises. Les records s’enchaînent à un rythme alarmant.
Les chiffres sont alarmants. Depuis la création de la station météo de Nîmes-Courbessac, en 1921, le seuil des 40 °C avait été franchi trois fois en 80 ans, entre 1921 et 2000. Il a été dépassé à huit reprises en 20 ans de 2001 à 2022… dont sept fois après 2017 !
Alors non, le record absolu dans le Gard n’a pas été battu en ce début d’été 2022. Simplement parce qu’il avait été pulvérisé le 28 juin 2019. Précisément 45,9 °C alors relevés à Gallargues-le-Montueux, record historique à l’échelle de la France.
En revanche, c’est une pluie de plus hautes températures jamais vues pour un mois de juillet qui viennent d’être enregistrées aux quatre coins du département, essentiellement le vendredi 15 (40,3°C à Nîmes-Courbessac notamment). Jusqu’au sommet du mont Aigoual, à 1567 mètres d’altitude avec 28,2°C : du jamais vu depuis le début des mesures à l’observatoire cévenol… en 1895.
De manière plus générale, depuis le 25 avril, les jours où les températures n’ont pas été supérieures à la normale sont rares, très rares ; à Nîmes, ils se comptent littéralement sur les doigts d’une main.
Pas de surprise : le cumul des pluies ces dernières semaines est très inférieur à la normale. Le comité sécheresse du département se réunissait d’ailleurs une nouvelle fois ce mardi en préfecture ; de nouvelles restrictions devraient être annoncées ce mercredi.
"Si on dresse le bilan pour un “été partiel”, c’est-à-dire du 1er juin à ce 20 juillet, on se situe à moins du tiers des précipitations normales relevées entre 1991 et 2020", indique Florence Vaysse, référente territoriale de Météo France pour le Languedoc-Roussillon.
"À partir de jeudi, elles vont monter et rester très élevées, précise Florence Vaysse. Dans les plaines intérieures, on va à nouveau approcher ou franchir la barre des 40°C." A l’échelle du trimestre, les scénarios n’excluent toutefois pas "des épisodes ponctuels avec une pluviométrie pouvant être localement importante" ou "des épisodes de relative fraîcheur". Ouf.
Et à plus long terme ? Là, ce n’est pas du tout réjouissant. "Ce qui était exceptionnel avant devient possible, constate la référente territoriale de Météo France. Et ce qui est possible va devenir normal. Parce que ce n’est que le début. Pour nos régions méditerranéennes, qui constituent ce qu’on appelle un “hot spot” du dérèglement climatique, tous les modèles scientifiques convergent vers le même scénario, celui d’étés plus chauds et plus secs."
Midi Libre, Mathieu Lagouanere