Olivier Cardin, barbouilleur introverti.
Que ce soit en noir et blanc ou en couleurs, Olivier Cardin, moi, j'aime !
Ses portraits mettent en scène des personnages de son enfance. Ceux qu’il croisait dans le quartier où il a grandi, à qui il s’était attaché, à une époque où il développait sans le savoir, un beau sens de l’observation.
Dans ses portraits colorés l’imagination s’injecte dans le souvenir pour représenter des images subjectives sur lesquelles il appose son regard.
Voici comment l"artiste se présente :
« En quête du Graal comme Perceval, ou de la pierre philosophale, alchimiste solitaire d’une peinture singulière. J'erre comme Don Quichotte sur des chemins de pierres, ou comme une bouteille à la mer. Je peins en toute humilité, les fragilités, de l’espèce humaine, les errements, les doutes, les combats obscurs qui nous étreignent, entre le bien et le mal, le noir et le blanc, quand nos âmes blessées traversent tempêtes et ouragans. Je peins avec une âme d’enfant sur le rectangle blanc, vide toujours difficile à combler, endroit solitaire et silencieux où j’aime me réfugier pour rêver. Chercher le trait, l’équilibre, l’alliance, l’harmonie des couleurs, ou des formes humaines ou animales, pour partager une émotion, un regard, un sourire, une opinion…!! »
La peinture a sur lui un effet curatif qui lui a permis de pallier des instants difficiles. Il se définit lui-même comme « un troubadour, un ménestrel de la peinture, un barbouilleur introverti ».