Laurent Pierson
J'ai découvert les œuvres de Laurent Pierson sur le site de la galerie Béatrice Soulié à Marseille (qui décidément présente rien que du beau monde...)
Alors, ce blog étant en partie fait pour ça, je partage !
"Furtivement
offrir ces espaces de mystère
ces pièges, lieux oniriques laissant toute béance
à l’univers secret de nos désirs
vanités éphémères,
afin que dans l’instant du regard,
le vertige de nos curiosités sensuelles érotiques
dans l’instant même du voir, nous interroge.
Ces vanités chantent nos nostalgies,
là où le présent féconde nos moments d’incertitudes".
JL Martz
"Au commencement, le support n’est jamais vierge. C’est un palimpseste, qui se nourrit de la présence et de l’effacement « d’empreintes de territoires », de collages de cartes géographiques anciennes, que l’on pourrait se contenter de contempler, comme des gravures merveilleuses nous invitant au voyage spatial et temporel...
... Il y a un sacrilège assumé à les recouvrir d’encres en épousant les lignes et les formes guidées par les courbes topographiques. Ces sacrifices se poursuivent par l’intégration d’images de reproductions d’œuvres ou de photos, de gravures de collections, empruntées à des fragments d’une histoire de l’Art Universelle. C’est une iconographie hybride, faite d’éléments disparates, qui résonnent entre eux, prenant un sens nouveau dans une appropriation personnelle....
... Mon travail se fait comme une aventure, qui s’improviserait au fil des rencontres, à partir de choix de recouvrements, de rapprochements, d’escamotages, de surgissements et d’effacements. Il y a la disparition de quelque chose, qui ne reviendra jamais, mais également une préservation respectueuse par la réserve, qui révèle, met en lumière, ouvre un champ de possibles...
...La beauté sensuelle des Corps est confrontée à la déchéance et aux monstres cauchemardesques de notre enfance, simple écho de notre Monde présent.
L’Amour se joue, avec la dramaturgie d’une mise en scène théâtrale, dans son emprise sensuelle avec la Mort. Le Drame badine avec l’Humour, ouvrant des échappatoires à la Mélancolie. Le Sacré s’acoquine avec le Profane, comme toujours et ce dialogue semble chercher le Sens de la Vie. L’Apocalypse jette son rideau sombre, avec la légèreté d’un silence de plomb. Le Temps passe et se suspend, dans des Vanités éphémères, qui se rêvent éternelles. Les relations humaines sont à l’image de la vie : Mystérieuses et complexes, figées dans le chaos vertigineux de l’abondance d’un cabinet de curiosités habité..."
Laurent Pierson
Pour en découvrir plus sur Laurent Pierson https://www.galeriebeatricesoulie.com/laurent-pierson