Un courrier de rêve
Ô joie ! Hourra ! Youpi ! Alléluia !
Il est arrivé ce matin dans ma boîte aux lettres, le courrier-cadeau de nos rêves !
Grand merci à tous les postiers, les postières, les facteurs, les factrices, les agents de tous poils, titulaires ou intérimaires, les préposés au tri, les guichetiers, les guichetières, je vous embrasse de tout cœur !
Je l'ai pris fébrilement, l'ai regardé sous toutes les coutures n'osant pas l'ouvrir tout de suite...
comme un cadeau de Noël en plein mois de février !
Ce carnet-navette comme elle l'appelle, est une idée de Dentellebleue.
En mars 2021, Dentellebleue m'a proposé de réaliser avec elle un "carnet-navette".
Son idée était de faire circuler ce "carnet-navette" entre elle et moi. Elle en créerait la première double page, moi la deuxième, elle la troisième et ainsi de suite jusqu'à la fin.
A moi de choisir le thème si l'idée me convenait.
J'acceptai volontiers et début avril je recevais ce carnet, format A5, enrubanné tel un cadeau (et de fait je l'ai pris comme tel ! ) avec une étiquette sur laquelle était écrit cette belle pensée de Benoît Granger : "Ma seule liberté c'est de rêver, alors je rêve".
Je lui répondis un mois plus tard, en renvoyant ce carnet sur lequel j'avais créé la 2ème double page agrémentée de quelques poèteries de mon cru :
Et le carnet continua de voyager. En mai il était de retour dans ma boîte avec sa 3ème double page réalisée donc par Dentellebleue :
A mon tour de jouer pour la 4ème double page, je réalisais celle-ci en août dernier et le renvoyais à l'adresse de ma complice en art postal :
Et aujourd'hui, je reçois à nouveau ce carnet-navette pour son dernier voyage !
Je détache le ruban, je l'ouvre et découvre la 5ème double-page, magique !
La belle endormie y rêve qu'allongée dans un hamac suspendu entre deux étoiles, elle en cueille quelques unes tandis que s'éloigne dans sa barque céleste son bel Osiris...
Quelle belle expérience ! Quel magnifique échange tu m'as offert !
Ce voyage postal en ta compagnie fut un plaisir immense...
Merci de m'y avoir invité, merci beaucoup.
... et tout d'un coup, un doute : et si tout cela n'était qu'un rêve...
et si demain à mon réveil, tout cela avait disparu...